Fortement motivés par un besoin pressant de créer une relance économique dans le centre du Nouveau‑Brunswick, les planificateurs de la défense du Canada ont cerné la nécessité ultime de fournir un site d’instruction convenable qui soit assez grand pour instruire une division entière. C’est ainsi qu’est née la Base des Forces canadiennes Gagetown (BFC Gagetown).

Initialement décrite comme une communauté agricole et forestière jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et le début de la guerre froide, Gagetown allait bientôt être définie comme constituant la plus grosse expropriation de terres de l’histoire du Nouveau‑Brunswick.

Les travaux de construction ont commencé au début des années 1950, et l’installation a profité des raccordements ferroviaires commodes fournis par les compagnies de chemin de fer Canadien national et Canadien Pacifique. Avant ces travaux de construction, la base a été fortement étudiée dans le but de ne pas nuire à certaines des communautés historiques le long de la rive ouest de la rivière Saint‑Jean, comme Arcadia, Hampstead et Browns Flat; tandis que des communautés comme Petersville, Hibernia, New Jerusalem, North Clones et plusieurs autres ont été absorbées durant le processus.

Le terrain a été défini comme étant un canevas vierge parfait, facile à changer et qui offre aux responsables la forêt acadienne luxuriante, des environnements marécageux ainsi que des zones rurales ouvertes.

Aujourd’hui, la base de Gagetown, maintenant appelée communément la Base de soutien de la 5e Division du Canada – Gagetown (BS 5 Div CA), compte comme le second employeur en importance du secteur public au Nouveau‑Brunswick et fournit des emplois à temps plein à quelque 6 500 militaires, dont des membres de la Force de réserve, et à 1 000 civils (2021). Le nombre total des membres du personnel augmente considérablement d’année en année.